
A travers ses prouesses sportives, on entrevoit le prisme de l'auteur: ce que la course apporte à l'écriture & inversement.
Murakami possédait un club de jazz dans Tokyo. Lorsqu'il décide de se consacrer à l'écriture, il vend le club. Désormais, il a le temps d'écrire, mais il fume & mange tout autant. Sans contrainte d'horaires, totalement libre de son temps, il lui faut trouver quelque chose pour se cadrer, une activité qu'il pourrait pratiquer dans n'importe quel pays au gré de ses voyages & qui nécessite peu de matériel.
Voilà comment il s'est mis à courir des dizaines de kilometres tous les matins & s'imposant même le premier marathon (celui qui relie Athènes à la ville de Marathon, en 42 km).
Ce livre s'avère être une vision intéressante & finalement toute japonaise de l'existence.
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