jeudi 28 avril 2011

Onigiri

Cuire le riz à sushi (riz rond) dans un rice cooker.
Ce riz paticulier à besoin d'être collant & encore humide après la cuisson: mettre donc plus d'eau que pour un riz normal (je mets une dose de riz pour deux doses d'eau).
Une fois le riz cuit, rajouter du vinagre de riz.


Ensuite, deux choses possibles:
-rajouter au riz une espèce de préparation en grain (conçu spécialement pour les onigiri).
-laisser le riz nature et le mélanger à ce que l'on veut: thon, fromage, tarama, oeufs de lompes, viande, etc.


Se servir de moules à onigiri pour leur donner une forme amusante ou simplement de ses mains!
Présenter à température ambiante.


(vidéos très bien faites sur le site a-vos-baguettes.com
moule à onigiri dispo sur le site de bentoandco.com)

Soupe Miso

Ingrédients:
dashi
tofu
wakame
pâte miso


Faire bouillir de l'eau et y rajouter du dashi (bouillon jamonais).
Plonger ensuite dans ce bouillon le tofu préalablement coupé en petits dés.
Laisser bouillir cinq bonnes minutes en tournant régulièrement.
Ajouter ensuite le wakame (petites feuilles d'algues séchées).
Baisser le feu et laisser mijoter cinq minutes encore.
Préparer dans un grand bol la pâte miso.
Lorsque le wakame est bien réhydraté et que le tofu remonte à la surface, prendre une louche ou deux de bouillon, verser sur la pâte miso et diluer à l'aide d'un fouet.
Mélanger cette préparation progressivement au corps de la soupe. 
Attention: la pâte miso ne doit pas bouillir.

mercredi 27 avril 2011

Nuit et Jour, Virginia Woolf

Est ce significatif que mon premier article de lecture soit sur Virginia Woolf?
Je ne vais pas tomber dans la puérilité infantile et annoncer que Virginia Woolf est mon auteure préférée (comme les enfants diraient “c’est ma meilleure amie”).  Mais il est vrai, pourtant, qu’elle est, parmi tous les auteurs que j’ai pu lire pour le moment, de ceux qui me touchent, et celle pour laquelle je conserve une affection particulière.

Notre première rencontre se déroula chez un bouquiniste de Toulon, chez lequel je trouvais, il y a quelques années, une édition assez rare. C’était son Journal, dont la publication était alors encore “contrôlée” par Léonard Woolf, et donc censurée. Presque vierge (les trois quarts des feuillets n’étaient pas découpés), j’ai eu l’impression qu’il m’attendait. Quant à son contenu, il me fit vibrer instantanément.

VW est de ces auteurs dont une réputation les précède. Dans son cas, malheureusement. On entendra toujours dire qu’elle est : 1- un auteur “difficile”; 2- qu’elle était dépressive et s’est suicidée... Or, cet aspect de sa vie, n’est pas forcement, à mon sens, le plus significatif. Certes son Journal est souvent empreint de sa “maladie”, comme elle la nomme elle-même, et l’importance qu’elle lui confère est stigmatisée par les propos et avis de ses médecins et de son mari. Mais son oeuvre, elle, n’est pas guidée par le fait qu’elle soit malade, si ce n’est la preuve de sa lutte contre sa dépression. Quant au fait qu’elle soit “difficile”... Effectivement, ce n’est pas une auteure qui se lit à la sauvette, sur la plage ou dans le train. C’est une lecture qui demande concentration, rigueur et sensibilité.  Ce n’est pas une tare!

Nuit et Jour est le deuxième roman de Virginia Woolf. Une oeuvre de jeunesse, peut être le plus classique des ses textes, “en amont de la révolution littéraire que constitueront Mrs Dalloway ou La Promenade au phare”. En effet, Nuit et Jour s’inscrit dans la grande tradition anglaise des romans romantiques, sentimentaux. “Katherine Mansfield le rattachait non sans raison à la tradition de Jane Austen”.

Les personnages apprennent les règles difficiles et déroutantes du “Jeu de l’amour et du hasard”, pour en conclure que l’ “On ne badine pas avec l’amour”. Que des titres de pièce de théâtre de Marivaux et Musset viennent en tête pour décrire ce texte n’est pas un hasard: il y a beaucoup de tradition théâtrale dans cette oeuvre, dans la composition elle-même, dans la rythmique de certaines scènes, dans le caractère des personnages. Mais, plus que tout, VW entreprend de développer la politique d’écriture qui lui tiendra le plus à coeur dans l’ensemble de son oeuvre, la “voix intérieure des personnages”.  C’est en cet aspect que ce roman est intéressant et attachant. Le lecteur devient totalement omniscient, on saute de l’esprit d’un personnage à l’autre, on vit de l’intérieur leurs amours, joies, peines.

C’est tout le talent de Virginia Woolf, et c’est en ça qu’elle reste résolument moderne. Elle arrive, dans un contexte archaïque et avec des valeurs qui ne sont plus les nôtres, à provoquer l'empathie nécessaire pour soulever des questions universelles telles que le mariage, l’amour et le bonheur.



Citations extraites de la préface de l'édition Points, par Camille Laurens

mardi 26 avril 2011

Poulet coco-curry

Ingrédients:
poulet
oignon
sauce soja
sauce poisson
sauce aux huitres
pâte curry
curry en poudre
lait de coco


Couper le poulet en lamelles et le laisser mariner dans la sauce soja.
Couper les oignons les faire revenir dans un fond d'huile. Rajouter le poulet et le fond de sauce soja.
Dispenser la pâte curry et le curry en poudre; puis la sauce poisson et la sauce aux huitres.
Verser un peu d'eau si besoin. Faire revenir le tout.
Enfin, verser le lait de coco et laisser mijoter quelques minutes.
Servir avec du riz blanc.

Bienvenue!

Bonjour à tous!
Il y a bien des années que je n’avais pas publié d’articles sur un blog. C’est une joie teintée de peur que de reprendre l’écriture après tant de temps. Mais c’est aussi excitant: ici je ne vais parler que de choses qui m’intéressent profondément, comme trois allumettes... La lecture, la cuisine et la mode... Je n’ai pas encore d’idée précise sur la forme et la tournure que prendront les posts, il faudra être indulgent, au début en tout cas!
Je vous souhaite bonne lecture!