La fortune, les conventions sociales, la famille, l'héritage, l'argent, la maladie...
Tous ces liens sont tissés finement dans Le Noeud de vipères : un homme, malade, sur le point de mourir, se raccroche à la vie dans le seul but d'en faire pâtir les siens.
Peuplé de vautours et de rats, ce récit mordant et acide est une satire sociale. Jusqu'où des enfants dévoués sont-ils prêts à aller afin d'être sûrs de récupérer le jackpot? Quelles bassesses seront-ils capables de se faire entre eux? Et combien de fois pourront-ils retourner leur veste?
Ecrit comme un récit autobiographique, secoué de coups de théâtre et de révélations, entre la nouvelle et le roman, ce texte se lit d'une traite. Le génie de Mauriac a été de manipuler son lecteur de la même façon que les personnages se manipulaient entre eux et nous laisse perplexe et sceptique sur la nature humaine.
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